Tog Chöd

L’épée de sagesse – Sword of wisdom


« Couper les pensées »
C’est ainsi que l’on traduit Tog Chöd, du tibétain. Cette pratique transmise par le Lama Tulku Lobsang Rinpoché est une pratique corporelle et spirituelle s’inspirant des danses sacrées des moines tibétains et des enseignements yogiques du Kalachakra. Elle se pratique avec une épée en bois, en un enchaînement de formes qui allie postures, mouvements, respirations et mantras. C’est une pratique profondément transformatrice, qui permet en particulier de se libérer de la colère.   

Les bienfaits reconnus du Tog Chöd sont:

  • l’entrainement cardio-vasculaire et musculaire du corps
  • la diminution des peurs et des attentes
  • la transformation de la colère et des énergies négatives
  • la clarification et l’apaisement de l’esprit
Manjushri, déité tibétaine de la Sagesse
Son épée enflammée coupe les ténèbres de l’ignorance et symbolise la Méthode; quant au livre posé sur un lotus purificateur sur sa gauche contient les enseignements et symbolise la Sagesse.
(Crédit photo: Lubang, 2019)

une explication du Tog Chöd par Olivier dans le cadre du programme de coaching
« Happy Man » : on parle de la voie du guerrier pacifique, de l’autonomie, de faire la paix avec soi et de mener la paix dans le monde

« Changer un, changer tout »
Par la transformation de la colère, on clarifie l’esprit. C’est un esprit clair qui permet de prendre les bonnes décisions, en conscience; et c’est un corps et un esprit entrainés qui permettent de décider, et donc d’agir. En agissant avec conscience, on prend en main sa vie et on en devient son créateur. Ainsi, on peut changer sa vie: en changeant sa vie, on change le monde.

Lubang.ch – 2020 – Cours chez Prana Santé

Suis-je vraiment en colère?
C’est la question qui se pose souvent; certain.e.s assurent qu’ils ne sont pas en colère, car ils n’hurlent pas, ni ne deviennent tout rouges, jurent ou frappent… Ici, nous considérons la colère sous toutes ses formes: il ne s’agit pas seulement de son expression en cris, jurons et violence. La colère se manifeste aussi comme frustration, quand nous sommes déçu.e.s par des attentes ou des espoirs; mais aussi comme ressentiment, quand nous « avalons une couleuvre » au travail, face à une hiérarchie, ou en famille, par convenance ou éducation. La colère émane aussi de tous ces moments dans lesquels nous ne nous respectons pas nous-mêmes, quand nous nous faisons violence, par le manque de bonté, de compassion ou d’amour envers nous-mêmes.

Tout cela engendre beaucoup de colère en nous. Cette colère est un poison; la pratique du Tog Chöd en est un antidote.

« La colère est nécessaire ; on ne triomphe de rien sans elle, si elle ne remplit pas l’âme, si elle n’échauffe le cœur; elle doit donc nous servir, non comme un chef, mais comme un soldat » – Aristote, 384-322 av.J-C

Faire la paix… dans le monde ?
Elles et ils sont nombreux à vouloir faire la paix dans le monde. Ces personnes se lancent, fleur au fusil, dans leur ouvrage ; et souvent ils portent leur chaos et leurs guerres intérieures en bandoulière…
Pouvons-nous imaginer que nous puissions être capables de produire la paix dans le monde sans l’avoir faite en soi ? en partie au moins ? Est-ce possible d’inspirer la paix quand l’on n’est pas en paix avec soi-même ? Quelle crédibilité porte l’être qui est en guerre en lui-même pour expliquer la paix dans le monde ?

« Il n’y a pas d’ennemi en dehors de toi-même » – Tulku Lobsang

Démonstration des enseignants romands de
Tog Chöd et de Lu Jong aux
Jeux Olympiques de la Jeunesse à Lausanne en 2020


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